L’électrohypersensibilité

EHS. Trois lettres synonymes d’enfer.wireless-308829_640
L’ElectroHyperSensibilité ou intolérance aux ondes électromagnétiques artificielles.

De plus en plus de personnes sont sensibles aux ondes électromagnétiques artificielles et seraient touchées par cette pathologie dans le monde, toutes catégories sociales confondues. On estime aujourd’hui que 5 % de personnes électrohypersensibles en Europe. 2 malades sur 3 seraient des femmes.

L’électrohypersensibilité n’est reconnue comme véritable maladie que dans deux pays (Suède, Angleterre). D’après les statistiques, en 2025, 50 % de la population mondiale serait électrohypersensible…

Les symptômes sont variables, allant des simples maux de tête après avoir téléphoné à la syncope à proximité d’une antenne de téléphonie mobile, en passant par des palpitations cardiaques, des malaises, des vertiges, des troubles intestinaux, visuels, cognitifs ou musculaires et articulaires, des fourmillements dans les doigts ou dans le corps, une brûlure de la peau au contact de certains tissus, des insomnies et de la fatigue chronique, …

Ceux qui ressentent ces symptômes les décrivent tous comme extrêmement violents et invalidants, physiquement et socialement.
Comment continuer à travailler, à mener une vie sociale et familiale « normale », quand on ne supporte plus la présence d’un appareil électrique ou d’un téléphone !

L’électrohypersensibilité apparaîtrait progressivement, démarrant par une gêne en présence de rayonnements électromagnétiques très forts (les hautes fréquences des DECT, du Wi-fi et de la téléphonie mobile par exemple), puis une impossibilité à supporter l’électricité domestique… ce qui signifie en clair une complète intolérance.
Un point commun entre les personnes qui en souffrent serait d’avoir été soumis à une forte dose de rayonnements à un moment de leur vie (enfance passée sous ou à proximité de lignes haute tension, importante utilisation du téléphone portable,…). Un peu comme si leur seuil de tolérance maximum avait été dépassé…

Synonyme de progrès technologique, le « sans fil » (téléphone portable, DECT, Wifi, …) se répand partout, épaississant encore le brouillard électromagnétique ambiant. Les enfants y sont déjà soumis dans le ventre de leur mère ! Dès leur naissance ils sont perturbés dans leur berceau par les hautes fréquences avec les veille-bébé qui émettent en DECT (24h/24), puis un peu plus tard avec les jeux vidéos et les ordinateurs connectés en Wi-fi au modem, sans oublier le téléphone sans fil DECT qui arrose généreusement 24h/24 que l’on s’en serve ou non…

Et ça, ce n’est que pour les hautes fréquences ! Les rayonnements basses fréquences (courant domestique) sont présents dans votre habitation dès que le disjoncteur principal est enclenché. Dans cette catégorie, les gros émetteurs de champs électriques sont les blocs prises non blindés (sur lesquels on raccorde les ordinateurs, les téléviseurs,…), les lampes de chevet branchées dans le mauvais sens (et où l’interrupteur coupe le neutre au lieu de couper le phase), les rallonges non blindées qui passent derrière les lits, … Ces émetteurs perturbent à plus de 3 mètres et leurs émissions se rajoutent à celles des murs conducteurs de l’habitation, au CPL (Courant Porteur en LIgne), etc. …

Quant à la mise en place des compteurs intelligents, Linky, Gazpar… Nous manquons encore de recul pour connaître véritablement leurs effets sur la santé, mais il est clair qu’ils font débat et que de grandes craintes pèsent sur eux !

Depuis 1980, notre environnement électromagnétique a augmenté d’environ 1 milliard de fois, et avec le développement technologique actuel, il croît chaque jour davantage. Il devient urgent de se préserver !

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